Auteur: Charline Pivert (Universidad EAFIT, Colombie)
La situation à laquelle nous devons faire face en ce moment est inédite. Nous nous retrouvons confinés chez nous pendant que d’autres travaillent d’arrache-pied pour soigner nos familles et voisins dans d’extrêmes conditions. Chaque société s’adapte à la pandémie comme elle le peut, mais toutes les nations optent pour des solutions différentes.
Cependant, toutes les entreprises sont reliées par des questions relevant de l’éthique ; comment sortir la tête de l’eau face à cette crise en tenant compte des personnes qui nous entourent ? En France, certaines entreprises, comme McDonald’s, ont réouvert leurs portes avant la fin du confinement, et les employés ont dû revenir travailler pour pouvoir gagner de l’argent. Cependant, les mesures de sécurité n’étaient pas encore mises en place au sein des établissements ou alors n’étaient pas assez efficaces, certains restaurants ont seulement opté pour des bandes de sécurité au sol qui devaient être respectées, et d’autres n’avaient aucunes mesures mises en place pour respecter la distanciation sociale entre les employés et aucun masque mis à disposition.
Néanmoins, devons-nous en vouloir à ces entreprises qui essayent de tenir bon et ne pas perdre trop d’argent pendant cette crise qui va faire des ravages dans tous les pays contaminés ? La question est principalement éthique, les entreprises se demandent comment elles doivent prendre des décisions qui ne seront pas vues comme immorales.
Certaines mesures ont été prises étant donné que les restaurants restent fermés jusqu’à nouvel ordre, il est possible de passer commande et d’être livré à domicile. En faisant ça, nous contribuons à la relance économique et permettons aux restaurants de ne pas perdre pied complètement, mais pourtant le service de livraison à domicile n’est-il pas aussi contraire à l'éthique ? Après tout, c’est contribuer à ce que le livreur soit exposé à des personnes qui pourraient être contaminées.
Tous ces dilemmes méritent des solutions, c’est pour cela que l’éthique des affaires est plus importante que jamais en ce moment, il faut se poser les bonnes questions et se demander si la décision qu’une entreprise veut prendre ne sera pas au dépend des personnes qui l’entourent, et que l’éthique sera respectée et prise en compte. La sécurité et la santé des individus doit être au centre des préoccupations.
Une fois que la pandémie sera plus contenue et maîtrisée, il faudra relancer l’économie dans chacun des pays touchés par cette crise, c’est à dire une grande majorité, et le retour au travail sera une transition très angoissante. Le principal sujet d’attention est d’accompagner ses employés et de surveiller leur santé mentale face à cette situation désarmante, car certaines personnes auront surement plus de mal que d’autres à gérer cette reprise économique.
Il faudra donc se demander s’il est vraiment raisonnable de mettre les employés dans certaines conditions, revoir les trajets chez des clients par exemple pour les postes de travail qui le requièrent et ainsi les limiter pour que les employés soient le moins possible en contact avec d’autres individus lorsque la présence physique n’est pas nécessaire, et cela serait aussi un plus pour l’environnement.
La situation à laquelle nous devons faire face en ce moment est inédite. Nous nous retrouvons confinés chez nous pendant que d’autres travaillent d’arrache-pied pour soigner nos familles et voisins dans d’extrêmes conditions. Chaque société s’adapte à la pandémie comme elle le peut, mais toutes les nations optent pour des solutions différentes.
Cependant, toutes les entreprises sont reliées par des questions relevant de l’éthique ; comment sortir la tête de l’eau face à cette crise en tenant compte des personnes qui nous entourent ? En France, certaines entreprises, comme McDonald’s, ont réouvert leurs portes avant la fin du confinement, et les employés ont dû revenir travailler pour pouvoir gagner de l’argent. Cependant, les mesures de sécurité n’étaient pas encore mises en place au sein des établissements ou alors n’étaient pas assez efficaces, certains restaurants ont seulement opté pour des bandes de sécurité au sol qui devaient être respectées, et d’autres n’avaient aucunes mesures mises en place pour respecter la distanciation sociale entre les employés et aucun masque mis à disposition.
Néanmoins, devons-nous en vouloir à ces entreprises qui essayent de tenir bon et ne pas perdre trop d’argent pendant cette crise qui va faire des ravages dans tous les pays contaminés ? La question est principalement éthique, les entreprises se demandent comment elles doivent prendre des décisions qui ne seront pas vues comme immorales.
Certaines mesures ont été prises étant donné que les restaurants restent fermés jusqu’à nouvel ordre, il est possible de passer commande et d’être livré à domicile. En faisant ça, nous contribuons à la relance économique et permettons aux restaurants de ne pas perdre pied complètement, mais pourtant le service de livraison à domicile n’est-il pas aussi contraire à l'éthique ? Après tout, c’est contribuer à ce que le livreur soit exposé à des personnes qui pourraient être contaminées.
Tous ces dilemmes méritent des solutions, c’est pour cela que l’éthique des affaires est plus importante que jamais en ce moment, il faut se poser les bonnes questions et se demander si la décision qu’une entreprise veut prendre ne sera pas au dépend des personnes qui l’entourent, et que l’éthique sera respectée et prise en compte. La sécurité et la santé des individus doit être au centre des préoccupations.
Une fois que la pandémie sera plus contenue et maîtrisée, il faudra relancer l’économie dans chacun des pays touchés par cette crise, c’est à dire une grande majorité, et le retour au travail sera une transition très angoissante. Le principal sujet d’attention est d’accompagner ses employés et de surveiller leur santé mentale face à cette situation désarmante, car certaines personnes auront surement plus de mal que d’autres à gérer cette reprise économique.
Il faudra donc se demander s’il est vraiment raisonnable de mettre les employés dans certaines conditions, revoir les trajets chez des clients par exemple pour les postes de travail qui le requièrent et ainsi les limiter pour que les employés soient le moins possible en contact avec d’autres individus lorsque la présence physique n’est pas nécessaire, et cela serait aussi un plus pour l’environnement.